Enlèvement de deux évêques orthodoxes en Syrie

Deux évêques, Mgr Boulos Yaziji ,frère du Patriarche orthodoxe d’Antioche et qui était encore peu de temps évêque en Europe Occidentale pour le Patriarcat d’Antioche , et Mgr Youhanna Ibrahim évêque de la communauté syriaque orthodoxe (tous les deux sont évêques pour la région d’Alep) ont été enlevés le 22 avril. Ils étaient en route se rendant à un endroit pour essayer de négocier la libération de deux prêtres enlevés il y a quelques semaines et au cours du trajet leur voiture a été interceptée par des combattants qui seraient non syriens. La personne qui conduisait le véhicule aurait été tuée. Ce jour (le 23 avril 2013) les orthodoxes fêtent la Saint-Georges (très vénéré en Syrie). La communauté orthodoxe va prier intensément pour la libération des deux évêques et des prêtres et demandent à tous les chrétiens de prier avec ceux de Syrie.

Extraits de la source suivante: http://www.tayyar.org/Tayyar/News/PoliticalNews/ar-LB/syria-religious-pb-6902346.htm

 Mgr Youhanna Ibrahim, évêque syriaque-orthodoxe, et Mgr Boulos Yazigi, évêque grec-orthodoxe, enlevés lundi près d’Alep alors qu’ils menaient une opération humanitaire, ont été libérés hier vers 14h00 heure locale, a-t-on appris par l’association L’Œuvre d’Orient dans un communiqué, précisant qu’ils « seraient dans l’église grecque-orthodoxe Saint-Elie d’Alep ».  (Information non confirmée)

http://www.lorientlejour.com/article/811494/les-eveques-yazigi-et-boulos-liberes-en-syrie.html

 

Les deux évêques orthodoxes d’Alep enlevés en Syrie étaient toujours portés disparus hier (23 avril), après l’annonce de leur libération par une association chrétienne qui s’est ensuite rétractée. Le pape François a de son côté demandé la libération des deux prélats, affirmant que des « nouvelles contradictoires » circulaient à leur sujet et priant pour qu’ils « reviennent vite dans leurs communautés ».

http://www.lorientlejour.com/article/811680/les-eveques-dalep-toujours-portes-disparus.html

 

Icône de Saint-Georges

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Le véritable combat culturel: une réflexion sur la sécularisation en occident

LE VERITABLE COMBAT CULTUREL

 

Source : http://glory2godforallthings.com/2013/03/19/the-true-culture-war/

Le paysage culturel du monde moderne ne cesse  de se modifier. Des  opinions qui étaient il y a peu de temps encore minoritaires   sont devenues majoritaires ;  et le monde politique s’est rapidement ajusté en conséquence. Des positions qui étaient autrefois traditionnellement chrétiennes et qui bénéficiaient  d’un large soutien de l’opinion publique  sont  aujourd’hui marginales. Dans divers endroits, les chrétiens se trouvent  être des objets de mépris – même de dégoût. Je pense que nous nous dirigeons vers des jours assez sombres. Mais je ne pense pas que cet aspect des choses soit la  véritable «guerre culturelle » de notre époque. Le flux et le reflux de la culture, comme la montée et la chute des nations et des empires, sont entre les mains de Dieu. Les chrétiens sont appelés à être sel et lumière dans le monde – mais nous sommes appelés à être tels, précisément parce que le monde a besoin de sel et de lumière (parfois plus, parfois moins). Mais la grande « guerre culturelle »  est celle qui fait rage dans le cœur d’un chrétien.

J’ai (souvent) écrit et publié à propos d’une conception d’un monde «à deux étages» [Le monde à deux étages dans le langage du P. Stephen est celui dans lequel la personne se conduit en déconnectant la vie spirituelle et la vie de tous les jours]. C’est une image que j’utilise pour réfléchir sur les conséquences de la vie au sein d’une culture sécularisée et de la tentation d’un christianisme sécularisé. Mais les structures d’un monde « à deux étages » existent dans l’imaginaire  des croyants modernes. Soit Dieu est présent partout ou alors Il n’est  présent nulle part.

La laïcité est une construction intellectuelle. Elle a sa propre histoire – qui commence en grande partie au du début de la Réforme. Ses hypothèses sont que l’univers existe dans une zone « neutre ». Les choses sont juste des choses et elles n’ont pas de signification religieuse particulière en elles-mêmes. La religion est une question de conviction personnelle, mais elle n’est pas une description de l’ordre de la sphère matérielle. Continuer la lecture de Le véritable combat culturel: une réflexion sur la sécularisation en occident

Les dimanches du Grand Carême

Quand les Saints Pères ont pris sur eux la tâche d’organiser la période du Grand Carême, ils ont décidé que cette marche vers Pâques devrait nous enseigner la pleine signification du jeûne. Pour cette raison, ils ont consacré les deux premiers dimanches du jeûne à des sujets dogmatiques qui sont :

1. la vénération  des Saintes Icônes (1er dimanche du Grand Carême , appelé dimanche de l’orthodoxie).
2. Saint Grégoire Palamas (2ème dimanche).

et les deux derniers dimanches consacrés à des personnalités ascétiques et des saints, c’est à dire:

1. Saint Jean Climaque (4ème dimanche)
2. Sainte-Marie l’Egyptienne, la grande ascète qui a habité le désert (5ème dimanche).

Ce choix a été fait afin de révéler la relation essentielle entre la Vraie Foi (orthodoxie) et une vraie vie dans la  vertu (orthopraxie).

Au milieu du Grand Carême ils ont placé la Sainte-Croix  (3ème dimanche) comme un signe et un pointeur pour nous rendre fort et nous faire avancer au cours de cette période difficile et exigeante du combat spirituel.

Extrait d’une homélie sur le deuxième dimanche de Carême délivrée par le métropolite Jean (Yazigi), actuellement Patriarche d’Antioche.

http://www.antiocheurope.org/en/Articles-and-Homilies/details/2/Homilies/Homily-on-St.-Gregory-Palamas-Sunday

Profondément fausse est l’affirmation que le christianisme enseignerait le dégoût de la chair

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Mgr Hilarion Alfeyev du Patriarcat de Moscou

« Dieu a façonné l’homme avec de la « poussière de la terre », c’est-à-dire avec de la matière.

 

L’homme est ainsi chair de la chair terrestre, avec laquelle les mains de Dieu l’ont modelé. Dieu a également soufflé en lui un souffle de vie et l’homme est devenu une « âme vivante » (Gn 2,7). Sorti du « limon » de la terre, l’homme reçoit un principe Divin, en gage de son union à la vie Divine: « Ayant façonné Adam à Son image et à Sa ressemblance, par cet insufflement Dieu a déposé en lui la grâce, la connaissance et la lumière du très Saint Esprit ». « Le souffle de vie » peut être interprété comme étant l’Esprit Saint (le « souffle » comme l’« esprit » dans le grec de la Bible sont désignés par un terme identique, pneuma ). Par l’acte même de la création l’homme devient participant à la Divinité et dès lors il tranche de la façon la plus péremptoire sur tous les autres êtres vivants: il n’occupe pas simplement le point le plus élevé dans la hiérarchie du monde animal, mais il fait figure de « demi-dieu » au regard des animaux. Les Saints Pères désignent l’homme comme un « intermédiaire » entre le monde visible et invisible, un « alliage » de ces deux mondes. Continuer la lecture de Profondément fausse est l’affirmation que le christianisme enseignerait le dégoût de la chair