Mar Abraham de Naptar: préceptes

Abraham de Naptar (vers 600) est originaire du village de Naptar dans la région d’Erbil (actuellement le Kurdistan irakien). Ses parents étaient chrétiens et ont été martyrisés par Sâhpurh (Sapor) roi de Perse. Il a été élevé par une vieille femme de sa parenté et quand l’enfant a grandi un peu, il a commencé à étudier les Saintes Ecritures et ayant réfléchi  il se consacra à la vie de moine. Il se rendit en Egypte où il apprit des saints moines du désert égyptien. Ensuite il retourna dans son pays. Il a été également l’évangélisateur de contrées situées aujourd’hui dans l’Azerbaïdjan. Il vécut trente ans dans une grotte dans une montagne avec un proche disciple appelé Ayoub (Job). Il fonda des églises et était très respecté par les gens du pays.  A sa mort, Denha, prince de l’Adiabène (qui se situe dans la région d’Erbil) enleva en grande pompe le sarcophage du saint et le ramena en Adiabène : il fut alors exposé dans le sanctuaire bâti par Mar Ayoub dans sa grotte en son couvent.

 

Avant tout, qui se soumet au joug du Christ doit avoir une fois affermie : qu’il s’applique au jeûne et à la prière ; mais surtout qu’il ait un amour ardent pour le Christ et soit humble, doux et prudent.

Il faut encore que sa parole soit véridique et bienveillante avec tout le monde, que son âme soit pure ; qu’il parle avec mesure, mette une haie à sa bouche pour y arrêter les paroles injurieuses ainsi que le rire inconsidéré.

Il faut qu’il évite toute recherche dans le vêtement, l’élégance de la chevelure, et surtout il ne doit pas l’oindre de parfums.

Qu’il ne prenne nulle part aux beuveries ; qu’il ne porte pas de vêtements ornés ; qu’il n’use de vin qu’avec modération. Continuer la lecture de Mar Abraham de Naptar: préceptes

Une idée de cadeau de Noël…

Une idée de cadeau de Noël pour les petits et …les grands

5 novembre 2012

A l’heure ou parents , grands-parents et amis se creusent la cervelle pour trouver un cadeau intelligent et formateur aux enfants de leur entourage ,on peut conseiller un petit livre qui donnera à réfléchir aussi bien aux petits qu’aux grands :

Il s’agit de l’histoire d’Obstiné, fils d’Arrogant et de Vanité et jeune habitant de Moi-ville, la super ville dominée par le château de glace de la reine Présomption. Les circonstances le lancent à la découverte de Toi-ville où l’attend la jolie Sereine fille de Madame Bonté et de Monsieur Patient. De la patience il en faudra à l’ermite , à la famille Bonté, à la reine Humilité et à tous les habitants de Toi-ville pour apprendre au jeune Moi-politain comment rétrécir son Moi pour passer les obstacles et faire passer le Toi avant le Moi…et entraîner à sa suite une partie des habitants de son ancienne et querelleuse capitale.

Dans la post-face s’adressant aux adultes , Mère Hypandia, higoumène du Monastère de la Protection de la Mère de Dieu dans le Gard, analyse ce conte à la lumière de l’enseignement des Pères de l’Eglise et des maître spirituels de l’Athos.

A lire avec profit …

VIGGOPOULOU (Myrsine) De l’empire du Moi-d’abord au royaume du Don de soi . Editions Monte-Cristo, 2012 (traduit du grec)

En vente également au monastère St Silouane ( 72440 St Mars de Locquenay)

Source:http://egliseorthodoxelemans.fr/spip/spip.php?article61

Séquence spirituelle…

IL Y A QUELQU’UN D’AUTRE

Georgie, priez-vous la nuit?  »

« Non, Père Abbé, la nuit je dors, et c’est tout! »

Père Gabriel me regarda déçu. « Dommage. Vous devez prier la nuit aussi.  »

Ils (les Pères) disent que la prière faite au cours de la nuit constitue la force particulière d’un moine.  Une fois, le Père Jean a voulu me renforcer dans ma vocation afin de m’aider à voir un peu ce que le monde spirituel est vraiment, et c’est pourquoi il m’a donné sa bénédiction pour suivre une règle particulière de prière – spécialement durant la nuit. Le temps nocturne avait été choisi par le père Jean afin de minimiser toute possibilité de distractions venant du monde extérieur. Entre deux heures de l’après-midi et jusqu’à dix heures du soir, je pouvais me consacrer à mes tâches qui étaient de s’occuper du bétail dans l’étable, ensuite toute la nuit j’étais de veille…
Le père Jean m’a béni pour dire la Prière de Jésus de manière à laisser la Prière de Jésus remplir mon esprit, mon cœur et chasser toutes les pensées et les sentiments extérieurs – même les meilleurs et qui sont dignes d’éloges.

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Pourquoi jeûnons-nous avant Noël?

 

(Voir également l’article paru le 12 novembre 2012  dans les archives de novembre 2012)

Le carême de la Nativité, appelé également « carême de Noël », « carême de saint Martin » (fête de saint Martin le 11 novembre) ou « carême de saint Philippe » (fête du saint apôtre Philippe le 14 novembre), est un temps de préparation physique et spirituelle pour accueillir le Verbe incarné. Il appartient à la tradition ancienne de l’Eglise universelle. Selon les traditions grecques et gallo romaines, il dure quarante jours, toujours à date fixe : du 15 novembre ou 25 décembre. On commence le soir du 14 novembre ; si c’est un mercredi ou un vendredi, on commence le 13 au soir – à moins que l’on veuille commencer à la Saint-Martin !

L’abstinence

C’est un carême plus léger que celui de Pâques. Nous nous abstenons de viande, d’œufs et de fromage, et, le lundi, le mercredi et le vendredi, de vin et d’huile. Mardi et jeudi on prend du vin et de l’huile ; le samedi et le dimanche, le 21 novembre, Présentation de la Mère de Dieu au Temple, ainsi que les lundis, mercredis et vendredis, s’il y a une fête, de l’huile, du vin et du poisson. Celui-ci, nourriture festive, est, généralement, consommé jusqu’à la fête de saint Nicolas (6 décembre) inclus ; la tradition roumaine le bénit jusqu’au dimanche des saints Ancêtres ! Pendant le carême de Noël, on ne célèbre pas de mariage. La veille de Noël on mange seulement le soir : céréales, fruits et légumes. Le jour de Noël, quel qu’il soit, on rompt le jeûne et toute abstinence de nourriture.

La vigilance

Mais, l’abstinence corporelle ne suffit pas : plus important encore est le jeûne des pensées vaines et des paroles faciles ; l’enjeu de ce temps est l’acquisition de la générosité divine. Moins axé que le carême pascal sur le repentir, celui de Noël a pour thème principal la veille, dans l’attente de la lumière qui resplendira dans les ténèbres croissantes. Pendant cette période, nous pouvons lire davantage la Parole de Dieu, prier davantage, se confesser et communier plus souvent. Nous pouvons nous exercer à être miséricordieux avec notre entourage humain et avec toutes les créatures. Se prépare ainsi le grand mystère : Dieu devenu un être humain parmi d’autres, assumant tout ce qui est humain, et habitant parmi les humains pour changer son monde de l’intérieur et le sauver.

La Parole

Le carême de Noël a comme état d’esprit fondamental l’accueil de la Parole. Celle-ci – le Christ Dieu, le Fils unique et Verbe de Dieu – invisiblement présente dans son monde pendant la gestation de Marie, se manifeste clairement en paroles et en actes. C’est pourquoi l’ensemble de ce temps pourrait être consacré à redécouvrir la sainte Écriture, notamment les prophètes, par exemple Isaïe.

Source:http://www.sagesse-orthodoxe.fr/jaimerais-savoir/questions-dactualite/culture/religions-et-oecumenisme/pourquoi-jeunons-

La Mère de Dieu et le sens de la Nativité

 

 

Une méditation lumineuse, à lire et relire, à « ruminer », et à conserver en son coeur. 

Dans l’Église orthodoxe la Vierge Marie est l’image de ceux qui sont sauvés. Si Jésus-Christ est le Sauveur, Elle est, par excellence, l’image de ceux qui sont sauvés. Elle est, dans tous les aspects de sa vie, non pas la grande exception, mais plutôt le grand exemple. Depuis sa conception jusques à sa Dormition, elle révèle à quel point tous les gens doivent être (quand ils sont véritablement sanctifiés par l’Esprit Saint) serviteurs de Dieu et imitateurs du Christ. Continuer la lecture de La Mère de Dieu et le sens de la Nativité