GERONDISSA GAVRILIA
Gavrilia retourne en Grèce en 1945. Elle commence par enseigner le français et l’anglais…mais elle finit par s’installer définitivement à Athènes où elle acquiert rapidement une notoriété. Les malades venaient chez elle pour les soins et pour ses conseils. Elle était à la fois une confidente et une conseillère. Elle gagnait entre 500 et 600 drachmes par jour mais une fois de retour chez elle il ne lui restait plus un sou. Elle payait le loyer pour un aveugle, elle achetait des vêtements pour des chômeurs, elle payait les frais d’étude pour des étudiants…et elle travaillait de 9h à 18h, elle mangeait peu…et durant cette période de vie professionnelle on faisait appel à elle pour des missions de charité, ou pour accompagner des malades. Elle disait oui…
Gavrilia a accroché sur le mur de son cabinet l’icône du lavement des pieds qu’elle regardait pendant qu’elle soignait les malades. Le travail était aussi une occasion pour prier. Elle récitait dans son cœur la prière pendant qu’elle écoutait les problèmes de ses patients.