Le péché et la pénitence

Le péché et la pénitence

Le péché est le choix libre par l’homme d’une autre obéissance que celle de Dieu.

Le péché est un acte libre : son engendreur, c’est la liberté.

Il n’a pas d’ontologie, il n’existe pas par lui-même.

Il est la manifestation d’une liberté face à une autre liberté.

La pénitence revient à retrouver la bonne direction.

Le mal naît par opposition au bien ; c’est un jeu, un conflit, une illusion.

La pénitence est la fin des illusions.

Le péché ne prend pas sa racine au sein de la nature humaine, mais au sein de la liberté :

il n’est pas originel.

 

Chaque Liturgie est une théophanie

théophanie

CHAQUE LITURGIE EST UNE THEOPHANIE

Par : Archimandrite Sophrony

Source : Source : http://www.johnsanidopoulos.com/2015/01/elder-sophrony-every-divine-liturgy-is.html#more

 

L’Archimandrite Sophrony (Sakharov) a été disciple du Starets Silouane (voir :http://fr.wikipedia.org/wiki/Sophrony_(Sakharov) ainsi que http://www.pagesorthodoxes.net/saints/silouane/sophrony-vita.htm)

 

Pour nous chrétiens, le point central de l’Univers et le sens le plus élevé de l’Histoire du monde est la venue du Christ, venue qui n’a pas infirmé les figures types de l’Ancienne Alliance, mais bien au contraire Sa venue les a confirmées, nous révélant leur véritable grandeur et offrant à toutes choses de nouvelles perspectives éternelles et illimitées. La Nouvelle Alliance annonce pour l’Humanité une nouvelle période dans l’Histoire. Avec la Nouvelle Alliance la Divinité va éclairer le domaine méconnu de l’humilité et de l’amour de notre Dieu et Père, et la venue du Christ bouleverse tout en apportant une nouvelle révélation qui va affecter le destin de la création, de tout l’univers.

Ainsi Il se manifesta. Lui, à qui l’Univers doit son existence. Mais à quelques rares exceptions près, « le monde ne le reconnut pas » (Jean 1 :10). L’évènement se situait bien au-delà de la perception de l’homme ordinaire. Le premier à Le reconnaître était Jean-Baptiste, c’est pourquoi le Seigneur a dit de lui (Mathieu 11 :9-13) : « Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui. Depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu’à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s’en emparent. Car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu’à Jean ». Car Jean Baptiste est l’aboutissement de la Loi et des prophètes.

Le Christ est venu pour sauver le monde (Jean 12 :47), pour nous révéler le seul vrai Dieu. Il nous a révélé le nom du Père. Il nous a donné les mots qu’Il a reçus du Père. Il nous a révélé Dieu comme étant la lumière qui dissipe les ténèbres (1Jean 1 :5). Il nous a donné connaissance du mystère le plus caché de tous, que Dieu est une existence hypostatique, pas en Une personne mais Trois en Un : la Trinité. Il nous a donné le baptême dans « l’Esprit-Saint et le Feu » (Mathieu 3 :11). A la lumière de cette connaissance nous pouvons trouver le chemin qui mène à la perfection éternelle (Mathieu 5 :48). Nous sentons Sa présence divine en nous, à l’extérieur de nous, une présence qui est la hauteur la plus splendide de l’univers pouvant se présenter en face de l’homme dont l’intelligence est illuminée. Et durant les moments où la Lumière sans déclin illumine nos cœurs, nous comprenons alors que nous ne mourrons pas [Considérée comme connue et pourtant méconnue, la voie chrétienne est une connaissance expérimentale de la Divinité (voir. La Voie hésychaste par Marc-Antoine Costa de Beauregard)]. Nous savons ceci par l’intermédiaire d’une connaissance qui ne peut pas être prouvée avec les méthodes usuelles de la connaissance, mais pour nous, il n’est pas nécessaire de preuve car c’est l’Esprit Saint qui apporte en nous la preuve. Continuer la lecture de Chaque Liturgie est une théophanie

Nativité du Seigneur: Dieu descend parmi nous.

 

 

Icone de la Nativite, faite à Patmos, monastère de l'EvangelismosDieu descend (parmi nous)

Méditation de Mgr Georges (Khodr)

 

(http://newspaper.annahar.com/article/199469-الله-تحت?id=199469)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Christ est dans le monde depuis sa création car le monde est la pensée de Dieu. Nous célébrons Sa naissance à partir de Marie afin de rappeler Sa manifestation au monde. Le christianisme proclame que Dieu, par l’intermédiaire du Christ, a habité corporellement dans le monde. Nous savions avant la venue du Sauveur que Dieu est avec nous, mais avec le Christ, nous L’avons vu avec nous et demeurant en nous, Dans l’Ancienne Alliance nous savions que Dieu est le « très haut », mais avec Jésus nous avons su que Dieu est avec nous et en nous. Avec le Christ la distance entre le ciel et la terre a été annulée c’est pourquoi si tu demandes à un enfant chrétien si Dieu est « là-haut », il te répondra qu’il ne sait pas, mais ce qu’il sait, est qu’Il se trouve dans son cœur,

 

 

 
Lorsque nous célébrons la Nativité nous ne célébrons pas un événement passé mais la permanence de cet événement, Le Christianisme a révélé que le Ciel n’est pas « là-haut », mais qu’il est en toi. Le Christianisme a fait descendre Dieu sur la Terre et le résultat est que ce sont nous qui montons au Ciel. Dans le langage chrétien nous disons que nous sommes en Dieu et la notion de lieu n’a pas d’importance. Continuer la lecture de Nativité du Seigneur: Dieu descend parmi nous.

Le péché n’est pas un problème d’ordre moral

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 Flamboyant en fleurs annonçant Noel 

sous les tropiques de l’hémisphère austral

 

Source :http://blogs.ancientfaith.com/glory2godforallthings/2014/12/08/sin-not-moral-problem/

 

LE PECHE N’EST PAS UN PROBLEME D’ORDRE MORAL

Beaucoup de lecteurs n’ont jamais entendu qu’il n’y a pas une telle chose comme un progrès moral – donc je ne suis pas surpris que l’on me demande d’écrire de manière plus approfondie sur le sujet.

Je vais commencer en se concentrant sur la question du péché lui-même. Si nous comprenons de façon correcte la nature du péché, sa vraie nature, la notion de progrès moral se verra plus clairement. Je vais commencer par clarifier la différence entre la notion de moralité et la compréhension théologique du péché. Ce sont deux mondes très différents.

 

La moralité (tel que j’utilise le mot) est un terme qui décrit généralement l’adhésion (ou le manque d’adhésion) à un ensemble de normes et de comportements.  Avec cette façon de considérer les choses, on peut admettre que tout le monde pratique une certaine forme de moralité. Quelqu’un qui ne croit pas en Dieu aura toujours un sens intériorisé de ce qui est bon ou mauvais et il aura un ensemble d’attentes pour lui-même et pour les autres. Il n’y a jamais eu un ensemble de valeurs morales universellement acceptées. Différentes personnes de différentes cultures ont une large variété de conceptions morales et de ce que signifie être «moral».

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Le Notre Père: Etude.

Métropole Orthodoxe roumaine d’Europe Occidentale et Méridionale
Centre Orthodoxe d’Etudes et de Recherches Dumitru Staniloae
Le Notre Père
une prière divine pour l’Homme
Conférences du Père Noël TANAZACQ (26 et 27 mars 2012)(1)

Note bibliographique liminaire
Je me suis appuyé surtout sur deux auteurs :
-l’Evêque Jean de Saint-Denis (1905-1970), qui a fait un remarquable cours sur la prière
(Technique de la prière (2)) à l’Institut Saint-Denys en 1958-1959, et qui fut mon évêque et mon
professeur de théologie entre 1965 et 1970. Lui-même s’appuyait sur les Pères de l’Eglise, mais il est allé bien au-delà.
-le Père Jean Carmignac, qui a été l’un des plus grands biblistes du 20e siècle, spécialiste des
manuscrits de Qumrân. Il a fait sa thèse sur le Notre Père (publiée en 1969) et a trouvé la clé de
compréhension de la 6e demande (la tentation) : cet ouvrage est absolument fondamental et je l’ai utilisé constamment (3). Il en a publié aussi une synthèse, remarquable mais destinée au grand public (« A l’écoute du Notre Père », 1971). Continuer la lecture de Le Notre Père: Etude.