Qu’il faut pérséverer

IMAG0022

CONTINUEZ DE DEMANDER

Au cours de mes 32 années de prêtrise, je ne peux compter le nombre de fois où les gens m’ont fait part de ce souci concernant la vie spirituelle. Leur impression est souvent qu’ils retirent peu de profit, si toutefois ils en retirent, en cherchant un conseil auprès de leurs pères spirituels, ou encore en lisant la Bible, les écrits de Pères de l’Eglise ou la vie des saints.

La plainte principale ressemble à ceci « Je reçois de bons conseils de mon père spirituel ainsi que des lectures qu’il me conseille, mais je ne les mets pas en pratique, ou bien si je les mets en pratique, je le fait pour un temps bref puis je les oublie. Je suis embarrassé de lui dire que je ne fais pas ce qu’il me conseille de faire et que je commets toujours les mêmes erreurs. De plus, en ce qui concerne la lecture des Saintes Ecritures, je ne comprends pas souvent ce que je lis. Je suis un cas désespéré et je ne garde rien de ce que je reçois comme conseil. Pourquoi persévérer à avoir un conseil spirituel si je ne mets pas en pratique et que je ne comprends pas ? ».

On trouve la réponse à cette interrogation dans les récits des Pères du désert :

Un frère demanda à un Ancien : « Abba, je supplie les Anciens et ils me donnent un enseignement, mais je ne mets pas en pratique leurs paroles. Dans quel but je dois continuer à les interroger puisque je ne fais rien ? Je suis entièrement corrompu ». Or il y avait à côté deux vases vides. L’Ancien, après avoir entendu le frère, lui dit : « Va, prends un de ces vases, remplis le d’huile, ensuite retourne-le, vide l’huile, nettoie-le et remets-le à sa place ».  Le frère fit ce qui lui a été demandé, et il a même lavé deux fois le vase et l’a nettoyé de toute trace d’huile ; et il le remit à sa place. Une fois cela effectué, l’Ancien lui dit : « Apporte-moi maintenant les deux vases et dis-moi lequel est le plus propre ».  Le frère répondit : « C’est le vase où j’avais mis de l’huile qui est à présent le plus propre ».

Alors l’Ancien lui dit « C’est la même chose qui arrive à l’âme ; même si rien n’a été retenu des conseils reçus ou des lectures effectuées- ce que je ne crois pas vraiment (car on retient et on comprend toujours un peu)- l’âme est davantage purifiée que si on ne demande pas et qu’on ne lit pas.

En conclusion, il ne faut pas perdre espoir. Même si notre esprit manque de compréhension et même si les efforts pour appliquer les conseils spirituels sont faibles, quelque chose de bienfaisant s’opère dans nos âmes. Il faut donc continuer de demander et de lire.

Conseils donnés par le P. Demetrios Carellas cité dans Orthodox Heritage Vol. 05, N°08 ; Août 2007.

 

 

Le passé ne peut être rappelé

On ne peut pas rappeler le passé.

On dit souvent que le temps guérit, que la douleur passe avec le temps. Ce n’est pas vraiment exact. Ma douleur n’est pas passée, elle s’est transformée, comme si elle s’enfonçait profondément à l’intérieur. Avec le temps vous commencez à considérer la mort de votre enfant unique comme une tragédie, vous comprenez qu’une partie d’entre vous a également trouvé la mort. Cette partie qui s’est détachée de vous fait souffrir comme un bras ou une jambe amputée, bien que vous sachiez que l’âme de votre enfant est vivante, qu’elle ne peut pas mourir. Mais cependant notre fils nous manquait tellement. Nous n’avions pas d’autre enfant pour nous consoler, pour donner notre amour.

Prêtre Alexander Shestak, directeur des Affaires internes et des organismes liés à l’éducation  du Département du synode chargé des relations avec les forces armées et les organismes chargés d’appliquer les lois, colonel de police à la retraite, et diplômé en sciences juridiques.

Dieu est amour, un amour qui englobe chacun de nous. Mais chacun appréhende cet amour à sa manière. Pour certains, Dieu est un mythe étrange et inacceptable. Mais celui qui découvre Dieu doit être éprouvé selon un chemin unique (propre à chacun).

Avant de devenir orthodoxe, j’ai travaillé dans la police pendant une longue période. Au cours de mes 12 premières années de service, je faisais partie de groupes d’intervention. Dans ces années, j’étais de service de nuit et je devais rester sur le lieu de travail pendant des heures. Très souvent, je n’avais aucune possibilité de prévenir ma femme quand nous devions aller en urgence sur le lieu d’un crime violent. Il n’y avait tout simplement pas le temps de faire un appel. Et parfois, c’est intentionnellement que je ne la mettais pas au courant afin de ne pas la perturber. Presque chaque jour, nous arrêtions des criminels et des fauteurs de troubles, de sorte que nous portions toujours des armes. Parfois nous recevions des menaces de mort si nous ne libérons tel ou tel criminel, qu’il y aura une vengeance sur nous. Dieu merci, j’ai eu la chance que je n’aie jamais eu quelque chose de pire que des contusions. Dieu a été miséricordieux envers moi, mais pas tous mes anciens collègues ont eu cette chance …

Ma famille passait au second plan, et cela était mauvais. Bien que ma femme Lyubushka était toujours inquiète à mon sujet, m’attendait, m’a soutenu en période de trouble et a élevé notre fils, je ne me sentais vraiment responsable (de ma famille).

Effectivement, ma femme s’inquiétait pour moi. Mais un chauffeur, un ouvrier sur un chantier, un marin – n’importe qui peut avoir des ennuis. Un sauveteur peut risquer sa vie mille fois et rester en vie encore. Nous ne pouvons pas connaître notre avenir, il n’est connu que du Seigneur seul. Mais c’est ce que je sais aujourd’hui, alors que jusqu’en 1996, je n’allais pas à l’église. Je cherchais des mots pour consoler ma femme. J’ai choisi ce travail moi-même, et il n’y a pas d’autre moyen que de le faire correctement, même si ce travail est dangereux. Par exemple si nous avons prévu d’aller en famille à la campagne le week-end, alors la semaine précédant ce week-end la vie de ma Lyubushka consistait à l’attendre. Bien que le week-end enfin arrivé, je pouvais aussi bien être rappelé au service, et pour ma femme c’était un coup. C’était un coup en arrière, il fallait espérer et attendre en ne sachant pas quand je devais être de retour et si toutefois je devais être de retour.

Maintenant, les années passant, je vois que je pouvais me permettre de passer plus de temps avec ma femme et mon fils, mais j’ai avais la fausse impression que les crimes, le danger, les blessures et les meurtres sont inhérents seulement à mon travail, et que rien de mauvais ne pouvait arriver aux miens. J’avais tort. En 1996, notre fils unique est mort, il a été tué par un train électrique. Il n’avait que 23 ans. Cet accident a bouleversé toute notre vie.

Ma femme et moi nous nous sommes soutenus mutuellement en silence, sans dire des mots – les mots compte tenu de la situation étaient de toutes façons inutiles. La mort du père ou de la mère est vécue différemment de celle de son enfant. Je me souviens que çà a été dur pour moi quand mon père est décédé, mais on ne peut pas comparer à ce que ma femme et moi avons traversé quand notre unique enfant est mort. En outre, il n’avait pas laissé une postérité qui puisse se poursuivre dans des enfants, nos petits-enfants, mais il était marié. Ces choses font que vous vous dites : Pourquoi ? Pourquoi les enfants meurent parfois avant les parents ? Et puis le Seigneur a commencé à ouvrir mes yeux, peu à peu, sur le fait que notre monde n’est pas seulement fait de trois dimensions, mais qu’il existe aussi un monde spirituel, et, ce qui était le plus important pour moi, c’est que l’homme ne meurt pas, son essence, son âme reste en vie, même après la mort physique.

On dit souvent que le temps guérit, que la douleur passe avec le temps. Ce n’est pas vraiment exact. Ma douleur n’est pas passée, elle s’est transformée, comme si elle s’enfonçait profondément à l’intérieur. Avec le temps vous commencez à considérer la mort de votre enfant unique comme une tragédie, vous comprenez qu’une partie d’entre vous a également trouvé la mort. Cette partie qui s’est détachée de vous fait souffrir comme un bras ou une jambe amputée, bien que vous sachiez que l’âme de votre enfant est vivante, qu’elle ne peut pas mourir. Mais cependant notre fils nous manquait tellement. Nous n’avions pas d’autre enfant pour nous consoler, pour donner notre amour.

Le seul salut vient de la foi et de la confiance en Dieu. Sans la foi et la confiance en Dieu, ma femme et moi nous n’aurions pas pu tenir. Bien sûr, nos parents et amis nous ont beaucoup aidés. Ils nous ont amené à l’église, au monastère de Danilov. Au monastère, l’archimandrite Daniel eut une longue conversation avec moi, jusqu’à ce qu’il m’a vu plus calme. Mon chemin vers l’Eglise a commencé là. Ma femme Lyubushka était retournée à l’Eglise avant moi. Le cœur d’une femme est probablement plus enclin à se tourner vers Dieu que le cœur d’un homme.

Etape par étape, ma femme et moi avons commencé à aller à l’église et à prier. Pendant longtemps, la Prière du Seigneur (Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi pêcheur) était notre seule prière. Le Seigneur, littéralement, nous a pris par la main et nous a tiré hors du désespoir. Ce n’est qu’après un long temps que la Divine Providence est devenue claire pour moi et à ce moment l’Eglise était le seul endroit où mon âme retrouvait la vie et a trouvé une vision des choses qu’elle n’a jamais connu avant. Mais je manquais de connaissance sur l’orthodoxie, et sur la liturgie. J’ai donc dû apprendre à nouveau et cette fois les sciences théologiques. Et en plus que cela, ma femme et moi nous nous sommes mariés à l’église car nous sentions que cela devait aider notre fils, même si nous ne comprenions pas bien à cette époque la signification du sacrement du mariage.

Quand je suis devenu prêtre, ma femme a espéré que cette fois je rentrerais plus tôt à la maison et que nos soucis seraient terminés. Cela ne s’est pas réalisé. Nous les prêtres nous passons aussi tout le temps loin de la maison. Nous nous levons pour le service du matin, puis nous allons servir ceux qui ont  besoin (de nous) et ainsi de suite. Même maintenant, ma femme attend les jours, les heures, quand nous pouvons rester ensemble. Mais à présent, je la traite avec beaucoup plus d’attention qu’auparavant, lorsque notre fils était avec nous. Je tiens à ce qu’elle ne soit pas seule, qu’elle ne se fasse pas de soucis pour moi, qu’elle sache que je ne l’oublierai jamais, et que je l’aime. Heureusement, notre paroisse aide beaucoup. Nous sommes tous comme une grande famille ici.

Maintenant, j’ai changé mon attitude envers ceux qui ont perdu leurs enfants – je les comprends. Et quand ceux qui se confessent me disent : « Père, je ne veux pas vivre. J’ai perdu ma fille « , je leur parle du sens de la vie, qu’il y un Dieu chez qui l’enfant est parti, qu’il n’est pas mort, que l’âme est immortelle, qu’elle reste en vie. « Non, mon père, vous ne comprenez pas, vous n’avez jamais ressenti (ce qu’est de perdre son enfant !) » Je ne peux pas alors m’empêcher de leur dire que moi aussi j’ai perdu mon enfant et alors celui qui est en face de moi change, parce qu’il voit que vous avez vécu la même douleur que lui, mais que vous continuez à vivre sur et que vous ne vous détournez pas de Dieu. Bien au contraire. L’homme comprend qu’il y a une issue, et sa douleur est soulagée. Beaucoup de gens alors commencent à aller à l’église, à se réconcilier avec leurs conjoints alors qu’ils étaient sur le point de divorcer, parce que dans la douleur ils se sont accusés mutuellement au lieu de s’entraider. Malheureusement, parfois on réagit de façon opposée, on devient aigri ; on se met à boire, et pour ainsi dire, on s’enfonce dans la dissipation, on ne cherche pas l’aide de Dieu, mais on se détourne de Lui. C’est l’heure où il faut faire un choix, le choix moral de l’homme.

Aux services funéraires j’essaie aussi de parler de la foi, du sens de la vie, parce que les gens dans le malheur ont souvent besoin d’entendre une parole de consolation et de soutien. Bien sûr, le Seigneur a également pleuré la mort de Lazare, et nous pleurons nos morts. Mais la douleur ne doit pas être inconsolable. L’homme peut trouver le but de la vie, même à travers la mort de ceux qu’il aime, même par l’intermédiaire d’un tel horrible chemin. Cela peut sembler inconcevable, en effet. Après la mort d’un enfant la vie des parents perd son sens. Mais en fait, cela peut-être le contraire. Parfois, un homme commence à comprendre ce pourquoi il vit qu’après avoir vécu la mort d’un être qui lui est cher. Il se rend compte que si c’est Dieu qui a insufflé la vie à son enfant, alors c’est Sa Providence qui permet de traverser les épreuves. Une situation commune peut prendre  la forme suivante «nous voulons donner naissance à un enfant, mais pour une raison quelconque nous ne le pouvons pas ». Autrement dit, la vie n’est pas donnée par un homme et une femme, elle est avant tout donnée par Dieu. Et Il l’enlève à un moment connu de Lui seul, Lui qui est Omniscient. Nous ne sommes pas en mesure de prévoir le destin de nos enfants. Nous pouvons seulement essayer de choisir une direction pour leur orientation conforme à notre propre point de vue. Les parents qui comprennent cela cessent de blâmer le Seigneur. Ils commencent à réfléchir sur leur vie au lieu d’essayer de juger Dieu. Lorsque le fils de Natalia Sokolova, le prêtre Theodore Sokolov est mort dans un accident de voiture, elle a dit : «Mon garçon est déjà arrivé là-bas (au Royaume…)» Sa foi l’a aidée à supporter et à aider sa nombreuse famille.

Je voudrais dire à ces familles dont le mari consacre beaucoup de temps au travail, qu’il est très important de voir comment un homme passe son temps à la maison chez lui. Il peut donner tout son amour et son attention à sa femme et ses enfants bien qu’il soit fatigué. Ou, au contraire, il peut se concentrer sur d’autres occupations et traiter sa famille, comme si il était seul. Mais la famille n’est pas moins importante que le travail. Le malheur peut venir sans avertissement, comme c’est arrivé à notre famille. Et après vous regretterez le restant de votre d’avoir perdu ces moments précieux que vous auriez pu passer avec vos bien-aimés. Mais le passé ne peut pas être rappelé …

Source: http://www.pravmir.com/past-cannot-be-recalled/

 

Quelle est la différence entre la douceur et l’humilité?

Le Seigneur a dit « Apprenez de moi car je suis doux et humble de cœur »

La douceur est un des dons que l’Esprit Saint accorde à l’homme à sa naissance…Certains Pères de l’Eglise considèrent que la douceur est accordée à des personnes choisies par Dieu et qu’Il connaît depuis qu’ils sont dans le ventre de leurs mères : « Du sein de ta mère je t’ai connu ». Le Seigneur connaît l’homme depuis qu’il se trouve dans les entrailles de sa mère et Il peut le choisir pour en faire un vase d’élection, Il lui accorde de nombreux dons spirituels pour qu’il puisse les développer dans ce monde en prenant le Christ comme modèle

J’ai connu quelqu’un qui avait 6 frères et une sœur. Il était de constitution frêle, son visage était rayonnant, il aimait garder le silence et faisait tout ce que ses frères lui demandaient…Un jour il est tombé malade et avait une très forte fièvre…Il a eu soif et a demandé un verre d’eau à sa mère qui lui a répondu : « tout de suite mon enfant, je vais à la cuisine t’apporter de l’eau ». Mais en se rendant à la cuisine on a frappé à la porte, elle a ouvert et c’était la voisine qui demandait des nouvelles de son fils…et pendant qu’elle conversait voici qu’une autre voisine arrive pour la même raison, et ainsi elles ont entamé une conversation ensemble. Un premier quart d’heure passe, puis un deuxième, et pendant ce temps pas un seul mot est sorti de la bouche de l’enfant malade pour rappeler à sa mère sa soif intense et sa bouche toute sèche. Il a commencé à verser des larmes et il s’est mis à lécher ses larmes afin d’humidifier sa langue. Il alors un peu toussoté à cause du goût à la fois acide et salé des larmes. La maman s’est alors rappelée de lui et elle est venue en courant…elle est venue avec l’eau et s’est penchée sur le lit en criant : « Pardonne-moi mon enfant »…et elle embrassait son front, ses yeux, ses joues, ses main, ses pieds en criant : « Pardonne-moi O Jésus »…  « Pardonne-moi O Mère de Dieu…Est-ce que tu aurais laissé seul ton Fils jésus s’Il était tombé malade comme moi je l’ai fait ? »…Et devant son fils silencieux mais l’implorant de ne pas s’accuser comme elle le fait elle cria se promettant de ne pas boire une seule goutte d’eau durant une semaine même si sa gorge devenait complètement sèche…

Cet incident est un exemple de douceur pour le fils et d’humilité pour la mère qui s’est promise de ne pas boire de l’eau une semaine durant pour ramener à la raison son esprit qui a préféré s’égarer dans le bavardage au lieu d’être au service des autres

La douceur de l’enfant malade était manifeste par le fait que l’enfant a patienté lorsqu’il a été oublié et qu’il ne s’est pas mis en colère contre sa maman…et l’humilité de la mère s’est manifestée en reconnaissant sa faute devant son fils et le Seigneur lui demandant pardon pour sa négligence Continuer la lecture de Quelle est la différence entre la douceur et l’humilité?

Reconnaître la volonté de Dieu

RECONNAITRE LA VOLONTE DE DIEU

« Quelle est la volonté de Dieu pour ma vie ? »

Aucune autre question sortant de la bouche d’un chrétien n’est plus déchirante ou qui peut mal orienter. Elle marque profondément car elle est souvent posée par des jeunes ou bien par des personnes qui pensent s’égarer sur leurs voies. Cette question est erronée qu’elle sous-tend un certain nombre d’assertions fausses aussi bien sur la nature de notre relation avec Dieu que sur la capacité humaine à savoir ce que Dieu veut. Cette question jaillit dans un milieu chrétien piétiste et qui se trouve dans un contexte de culture séculière qui exige (parfois) des décisions absurdes de la part des individus. Continuer la lecture de Reconnaître la volonté de Dieu

Qui es-tu? (saint Nicolas (Vélimirovitch)

Mgr Nicolas Vélimirovitch

« Je demande à un homme sensuel: qui es-tu? Il me répond: je suis moi-même. Et il pense à son corps. Je demande à un homme intellectuel: qui es-tu? Il me répond: je vois deux étrangers en moi, et je me faufile entre eux, allant tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre. Il pense à son côté instinctif et à son esprit conscient. Je demande à un homme spirituel: qui es-tu? Il me répond: il y a quelqu’un au fond de mon âme; je tends les mains pour l’attraper, mais me rends compte qu’il me faudrait des bras s’étendant au-delà de l’univers [pour y arriver]. Demande-lui, qui suis-je? »

(St. Nicolas d’Ochrid). (1881-1956)

Source: http://orthodoxmission-aviv.blogspot.com/search?updated-min=2012-01-01T00:00:00-08:00&updated-max=2013-01-01T00:00:00-08:00&max-results=13