Paroisse orthodoxe de la sainte TransfigurationNuméro 102, juillet 2024 |
Les Conciles œcuméniques Chaque année, l’Église nous propose de nous souvenir des 7 Conciles œcuméniques, en particulier pendant les dimanches qui suivent la Pâques. Si l’Église nous invite ainsi à vénérer les Pères des saints Conciles, c’est parce que la foi chrétienne, dont ils ont défini les contours et la formulation, est le fondement de toute notre vie dans le Christ. Dans notre vie chrétienne, tout repose sur la foi. La foi est d’abord et avant tout une confiance et une adhésion sans partage à la personne du Seigneur Jésus, à la personne du Christ que nous croyons être le Fils de Dieu, mort et ressuscité pour notre salut. par le fait même, une adhésion à sa Parole, à ce qu’il nous a révélé de son Père, qui est aussi notre Père, dont nous sommes les fils adoptifs par le baptême. C’est aussi une adhésion à son enseignement sur l’Esprit Saint qui, selon la parole du Christ, doit nous introduire dans la vérité entière (voir Jean 16:13). C’est-à-dire que tout au long de l’histoire de l’Église, tout au long de notre vie personnelle, c’est l’Esprit Saint qui nous fait comprendre la parole de Dieu, c’est l’Esprit Saint qui illumine nos cœurs pour que nous comprenions, pour que nous entrions dans le mystère de ces vérités qui nous ont été annoncées par le Christ au cours de sa vie terrestre; le Saint-Esprit nous fait aussi comprendre ce que l’on peut appeler le sens chrétien de l’Ancien Testament, et nous révèle comment toutes les Écritures parlaient déjà du Christ. Toute la vie chrétienne est basée sur cette adhésion de nos cœurs et de nos esprits à ces vérités fondamentales. Les premiers conciles ont eu lieu dès que l’Église a pu rassembler des évêques du monde entier, une fois la période des grandes persécutions terminée. Les deux premiers conciles ont eu lieu au début et dans la seconde partie du IVe siècle : le concile de Nicée en 325 et le premier concile de Constantinople en 381. Ils ont précisé le contenu de notre foi en la Sainte Trinité. Oui, le Père a engendré un Fils qui lui ressemble essentiellement,« consubstantiel», à qui il communique tout ce qu’il a et tout ce qu’il est. Et il y a un Saint-Esprit qui procède de lui, à qui il communique aussi tout ce qu’il a et tout ce qu’il est, à qui sont dus honneur et gloire au Père et au Fils. Les conciles du Ve siècle, le concile d’Éphèse (431) et le concile de Chalcédoine (451) précisent alors que, selon l’enseignement des apôtres, il y a dans le Christ une seule personne et deux natures. C’est-à-dire que le Christ n’est pas une personne humaine en qui la Parole de Dieu est venue vivre. Il est vraiment Un, Il est, en tant que personne, le Fils de Dieu Lui-même, la deuxième personne de la Trinité, mais Il est à la fois Dieu et homme parce qu’Il a assumé notre nature humaine pour notre salut. Tout ce qu’il fait, tout ce qu’il a pu dire, vient de sa personne divine, mais cette personne divine agit tantôt par sa nature humaine, tantôt par sa nature divine, sans que les deux ne soient jamais séparés. Les conciles des Ve et VIe siècles n’ont fait que mettre en évidence, face aux questions et aux erreurs nouvelles, cette doctrine du Concile de Chalcédoine, cette doctrine de l’unité du Christ dans sa nature divine et sa nature humaine. Quant au septième concile, c’est celui qui a affirmé la nécessité de la vénération des saintes icônes. Toute notre vie chrétienne est fondée sur la foi en ces vérités fondamentales, parce que ni notre sensibilité ni notre intelligence ne peuvent y accéder par elles-mêmes. Il n’est pas possible à l’homme de les découvrir par lui-même, quelle que soit sa sagesse ou la profondeur de sa réflexion. Dieu a dû intervenir dans l’histoire, Dieu nous a parlé, d’abord par les prophètes et ensuite par son Fils, pour que nous connaissions ces vérités, pour que nous sachions que Dieu est un Dieu en trois personnes, que le Fils de Dieu s’est incarné pour notre salut et nous a appelés à devenir unis à lui, Fils de Dieu par adoption, pour participer nous-mêmes à sa vie divine. Saint Silouane disait : « L’humilité est la lumière dans laquelle nous voyons la lumière ». C’est-à-dire que dans la mesure où notre cœur est humble, où nous sommes dépouillés de tout attachement à notre propre jugement, à nos idées, à nos opinions personnelles, nous sommes prêts à accepter la parole de Dieu. Ce n’est qu’à cette condition que la foi peut s’épanouir dans notre cœur. Ce n’est qu’alors que nous sommes vraiment un avec l’Église, que nous avons l’esprit de l’Église, qui est l’Esprit du Christ, qui est le Saint-Esprit. P. Athanasios |
Divine Liturgie Juillet 2024 07 : Epitre : Gal 3, 23-4,5 ; Evangile : Mat 4, 18-27 14 : Epitre : Tite 3, 8-15 ; Evangile : Mat 5, 14-19 21 : Epitre : Rom. 6, 18-22 ; Evangile : Mat 8, 5-13 28 : Epitre : Rom. 10, 1-10 ; Evangile Mat 8, 28 – 9, 1: |
Eglise orthodoxe de la Sainte Transfiguration Grande-Rivière N-O Ile Maurice (Derrière le Garage Bala)Divine Liturgie Chaque dimanche à 9h30 |
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