Gavrilia Papayanni (II)

Après avoir terminé ses études secondaires, elle voyage en Suisse pour apprendre la botanique, elle aimera les plantes, les fleurs et les arbres jusqu’à la fin de sa vie et elle communiquera cet amour à tous ceux qui sont venus à elle.

En 1923, et suite  à l’expulsion des grecs d’Asie Mineure, la famille Papayanni s’est installée à Thessalonique où Gavrilia s’est inscrite à l’Université pour apprendre la philosophie. Elle était la deuxième femme à s’inscrire dans une université de Grèce…

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Gavrilia Papayanni (I)

GERONDISSA GAVRILIA  (1897-1992)

Une longue vie (un peu moins d’un siècle), remplie de dynamisme et d’amour au service du prochain, c’est une autre mère Theresa mais grecque cette fois-ci. Elle a passé son existence à passer d’une ville à l’autre, d’un pays à l’autre, d’un continent  à l’autre. Elle n’a jamais arrêté l’action, n’a jamais ressenti la fatigue car « celui qui aime ne se fatigue pas » d’après ce qu’elle avait l’habitude de dire. Elle a été physiothérapeute, elle soignait les problèmes dans les jambes, elle a été une conseillère puis une mère spirituelle.

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Homélie pascale de saint justin popovic

 

L’HOMME  EST  CONDAMNE  A  L’IMMORTALITE

L’homme a condamné Dieu à la mort mais par Sa résurrection, Dieu a condamné l’homme à l’immortalité…L’homme n’a jamais montré autant de haine envers Dieu que lorsqu’il L’a crucifié et Dieu n’a jamais montré autant d’amour envers l’homme que lorsqu’Il ressuscita. L’homme voulait que Dieu soit comme un mortel mais Dieu par Sa résurrection a rendu l’homme immortel. Le Dieu crucifié est ressuscité d’entre les morts et a tué la mort. La mort n’est plus, l’immortalité enveloppe l’homme et tous les mondes. Par Sa résurrection, le Dieu-Homme, a conduit la nature humaine de façon irréversible vers l’immortalité et l’a rendue redoutable pour la mort, car auparavant c’était la mort qui était redoutable pour la nature humaine. Lorsque l’homme vit de la foi au Christ ressuscité, il vit hors d’atteinte de la mort : « O mort, où est ton aiguillon ? O tombeau, où est ta victoire ? » (I Cor 15 :55).

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Conférence sur la prière (VIII)

La prière permanente (VIII)

Saint Silouane de l’Athos (qui s’est endormi dans le Seigneur en 1938) nous dit que « les églises nous ont été données pour la prière, dans les églises on célèbre les offices liturgiques, mais tu ne peux prendre l’église partout avec toi, et les livres liturgiques ne sont pas toujours en ta possession, tandis que la prière intérieure, la prière du cœur (prière de Jésus), est toujours avec toi. Dans les églises lors des offices le Saint Esprit est présent, mais la meilleure église de Dieu est à l’intérieur de l’âme. Celui qui prie dans son esprit, alors l’univers devient pour lui un temple, mais cela n’est pas accordé à tous ».

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Conférence sur la prière (VII)

S’efforcer de prier (VII)

Mes bien aimés, prier signifie vivre, arrêter de prier c’est mourir. C’est là le grand combat de notre existence, le combat contre satan pour le chasser, et  pour retrouver la tendresse dans le sein du Père afin d’atteindre le palais du Roi que nous avons quitté par notre désobéissance.

La première bataille que mène contre le mauvais est de nous empêcher de prier. Et si nous nous forçons à prier, alors il disperse notre intellect, nous fait tomber dans l’ennui et l’abattement, car il est l’ennemi de la prière.

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