La parabole du bon samaritain, l’hôpital et saint Jean Chrysostome

 

Beaucoup de gens ne vont pas à l’église en prenant prétexte que les églises sont remplies de gens hypocrites. Mais ce n’est pas le cas, les églises sont remplies de gens malades qui essaient de se sentir mieux. Observez bien, nous avons tous besoin d’un hôpital où nos âmes pourraient être soignées et guérir.

 

Avez-vous déjà été à un hôpital ? Eh bien, vous y avez été probablement, comme un nouveau-né. Mais peut-être vous avez cassé le bras ou peut-être vous avez été malade… Lorsque vous êtes très malade et que vous avez besoin d’aide, vous savez que l’hôpital est le meilleur endroit pour vous.

Aujourd’hui,(le 13 novembre), nous entendons dans l’Évangile une histoire que vous avez probablement apprise quand vous étiez très petit. C’est l’histoire du Bon Samaritain. Vous vous rappelez comment un homme a été battu et laissé sur le côté de la route. Vous vous rappelez comment personne ne voulait l’aider, jusqu’à ce qu’un étranger soit venu et l’a conduit à une auberge. Cet étranger s’occupa de lui, et lui promit de revenir et de vérifier si tout allait bien.

Lorsque nous lisons ces paraboles ou ces histoires dans la Bible, nous savons qu’elles ne sont pas seulement pour notre divertissement. Elles ont d’autres significations aussi, n’est-ce pas? Bien sûr, nous savons que nous devrions être comme le bon Samaritain, l’étranger qui a aidé le pauvre, le malade. Mais certaines personnes expliquent l’histoire d’autres façons aussi. Saint Jean Chrysostome (qui a écrit beaucoup, et fait de très nombreux sermons) nous dit que l’Eglise est notre hôpital. Nous allons pour y être guéris. Nous allons pour chercher des médicaments (la Sainte Communion). Nous allons à l’église pour essayer de nous améliorer et nous rapprocher du meilleur Docteur, le Christ Lui-même. C’est lui qui prend soin de nous, comme l’étranger l’a fait dans la parabole du bon samaritain.

UN SAINT QUI A EU BEAUCOUP D’ENNUIS : SAINT JEAN CHRYSOSTOME

Personne n’aime avoir des ennuis. Vous aimez en avoir ? À la maison ou à l’école, ou n’importe où ailleurs, vous pourriez être sanctionné, ou vous pourriez au moins être embarrassé.

Aujourd’hui, (le 13 novembre), nous célébrons l’un des meilleurs saints de notre Église. Saint Jean Chrysostome était un saint qui ne se souciait pas d’avoir des ennuis. C’est parce qu’il était habitué aux ennuis. Il savait aussi qu’il était plus important de dire la vérité et d’avoir des ennuis avec les dirigeants, que de se taire et de vivre en paix.

Saint Jean a écrit de nombreux sermons, et beaucoup de fois il a parlé de la façon dont nous chrétiens devons agir pour aider les pauvres. Il a construit des hôpitaux pour les pauvres, les malades et des cuisines spéciales pour les démunis, pour ceux qui ont faim. Dans la grande ville de Constantinople (où il était archevêque), l’empereur et l’impératrice ne semblaient pas se soucier autant des pauvres. Ils devinrent plus riches et encore plus riches, et ils ignorèrent les pauvres de la ville. Saint Jean s’exprima contre les souverains, et il eut beaucoup d’ennuis

L’impératrice Eudoxia avait une grande statue coûteuse d’elle, et Saint Jean a parlé contre cela aussi … et il a obtenu encore plus de problèmes pour cela. Il fut renvoyé en exil, loin de la ville, où il ne pouvait servir d’archevêque. Il y est mort plus tard.

Saint Jean avait beaucoup de gens qui l’aimaient (et il en a encore de nos jours!). Il leur a dit de ne pas penser aux mauvaises choses qui lui sont arrivées, mais de penser aux récompenses qu’il a gagnées dans sa lutte – et ces récompenses sont la vie avec Jésus Christ pour toujours!

La fête de Saint-Jean Chrysostome est célébrée le 13 novembre.

Source : http://myocn.net/the-church

La Parabole du Semeur

LA PARABOLE DU SEMEUR

Mgr Antoine de Souroges

Source : http://www.pravmir.com/three-things-described-parable-sower/

 

1Ce même jour, Jésus sortit de la maison, et s’assit au bord de la mer. 2Une grande foule s’étant assemblée auprès de lui, il monta dans une barque, et il s’assit. Toute la foule se tenait sur le rivage.3Il leur parla en paraboles sur beaucoup de choses, et il dit : Un semeur sortit pour semer. 4Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin : les oiseaux vinrent, et la mangèrent. 5Une autre partie tomba dans les endroits pierreux, où elle n’avait pas beaucoup de terre : elle leva aussitôt, parce qu’elle ne trouva pas un sol profond ; 6mais, quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha, faute de racines. 7Une autre partie tomba parmi les épines : les épines montèrent, et l’étouffèrent. 8Une autre partie tomba dans la bonne terre : elle donna du fruit, un grain cent, un autre soixante, un autre trente. 9Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. (Mathieu 13. Version de Louis Segond).

Combien familière et simple nous paraît la parabole du semeur et pourtant, combien elle est pertinente pour nous ; nous devrions réfléchir dessus. Nous oublions le cadre de la parabole, le symbolisme du semeur et de la semence, et nous ne voyons pas en elle une image du Christ, qui, en marchant le long des routes et des chemins de Galilée et de Judée; et que partout où Il allait, des gens venaient au bord de la route parce qu’ils avaient entendu, comme auparavant l’aveugle relaté par Saint Marc (Bartimée dans Marc 10) , qu’Il était un Maître, que ses paroles étaient vraies et qu’elles avaient une puissance de vie.

 

Et les gens sont venus, ils étaient regroupés sur les routes et le long des rues, et ils ont écouté. Certains étaient prêts pour le message ; certains étaient dans une agonie de l’esprit, et se posaient des questions auxquelles jusqu’ici, personne ne pouvait répondre. Mais d’autres sont venus, comme tant de gens viennent maintenant écouter un prédicateur, un évangéliste, ou un responsable, ils venaient voir un homme dont on parlait, et ils voulaient entendre ce qu’Il avait à dire. Il ne répondait pas à toutes leurs questions, Il ne répondait pas à l’un de leurs besoins, sauf peut-être le désir de voir quelqu’un qui était «exceptionnel», quelqu’un d’unique en son temps. Ils ont entendu les paroles, mais ces paroles passaient à leurs oreilles, ils ont trouvé que c’est beau et vrai, mais ça n’allait pas plus loin. Ils écoutaient les mots mais ils n’écoutaient pas le cri de leur propre âme qui avait faim de paroles de vérité.

 

Et donc, quand (Le Christ) était parti ils revenaient à leurs «vies normales» et ordinaires. Ils sont peut-être retournés chez eux répéter ces paroles, en disant qu’elles étaient belles. Ne parlait-Il pas bien ?- Et puis ils sont revenus à ce qui était la vie, la vie ordinaire, la vie au jour le jour …

 

D’autres, qui étaient venus à bord de la route, ont reçu le message avec émotion. Il a remué quelque chose dans leur cœur, quelque chose dans leur esprit, il a répondu à quelque chose en eux. Et ils ont reçu et serré en eux-mêmes ces paroles, puis ils sont rentrés chez eux ; mais une fois de retour à la maison, les préoccupations quotidiennes les envahissaient : il y avait tellement de choses à faire, tellement de choses à penser, il y en avait tellement dans la vie qu’il n’y avait plus le temps de réfléchir encore sur les mots entendus. Il n’y avait pas de temps pour s’asseoir tranquillement et regarder en pensée le visage qu’ils avaient vu pour remémorer la parole entendue.

 

Nous avons une autre parabole sur ceux qui ont été appelés à la fête nuptiale du Roi : ils ont entendu un appel, ils savaient qu’ils étaient appelés personnellement – mais pouvaient-ils aller ? L’un avait acheté un champ, il était enraciné à ce champ, lié à ce champ comme un prisonnier; d’autres ont acheté cinq paires de bœufs – ils ont dû les essayer, ils avaient quelque chose à faire dans la vie, une obligation, un travail, quelque chose de grand – ou quelque chose tout simplement qui importe souverainement d’une façon personnelle, comme dans le dernier cas: la personne appelée avait pris une jeune mariée – comment pourrait-il passer du temps pour quelqu’un d’autre?

 

Ce sont des personnes qui ont reçu la parole, qui la reçoivent vraiment dans leur cœur. Mais il y a tant de choses qui comptent – demain nous y prêterons attention, ou bien, si seulement nous pouvions réduire le message à quelque chose de pratique, simple, et non pas à son exigence d’absolu !

 

Et puis, il y a ceux qui reçoivent le message, comme le sol riche qui avait la capacité de recevoir le message, recevoir une graine et porter du fruit. Ces gens ne sont pas tout simplement de meilleures personnes, ils n’étaient sans doute pas de meilleures personnes. C’ étaient des gens qui avaient une question dans leur esprit et dans leur cœur, des gens qui ont  un désir, des gens pour qui la vie quotidienne est trop étroite, trop petite, des gens qui avaient conscience que leur âme était profonde et vaste et ne pouvait pas être remplie de futilités – ou même  des bonnes choses plus nobles de la vie: ils ont reçu le message, ils l’ont pris à cœur, profondément en eux, et ils ont porté leurs fruits, car cela répondait à un besoin.

 

Maintenant, nous pouvons appliquer cette parabole à nous-mêmes : combien d’entre nous écoutent les paroles de l’Evangile, écoutent les paroles de prédication, lisent des livres qui sont pleins d’intérêt et de profondeur, et qu’ils stockent dans leur mémoire, ils en profitent – mais en fin de compte tout ce qu’ils peuvent faire c’est d’en faire des citations.

 

 

Et il y a beaucoup d’entre nous qui ont reçu le message avec enthousiasme, avec passion, en sachant que ce message est une réponse à tout ce qu’il y a en nous de nostalgie, de faim et de la grandeur, en effet; mais alors, la vie est si complexe, il y a tellement de choses à faire! Et par la faute de ces complications, les paroles sont laissées de côté – pour une autre fois, pour un autre jour, pour la vieillesse lorsqu’il y aura moins de préoccupations : alors on pourra revenir à ce moment glorieux où la vie se déroulait dans toute sa splendeur – c’est pourquoi (en attendant) on garde ces paroles en mémoire.

 

Qu’en est-il de nous concernant la réception du message et les fruits que nous portons ? Mais comment ce message peut-il nous concerner ? Je me souviens d’un prêtre russe qui m’a dit : «Je lis l’Evangile tous les jours, et je n’interagis avec que très rarement. Cependant je lis tous les jours parce que je ne sais jamais si aujourd’hui, ou demain, ou un autre jour je serai le sentier rocailleux, ou bien les mauvaises herbes sur le chemin, ou, si d’un coup, cette parole ne tombe pas sur une petite parcelle en moi qui est capable de recevoir et porter des fruits ».

N’est-ce pas simple et encourageant ? Nous sommes tous les trois choses décrites dans la parabole; mais si nous donnons une chance à Dieu qui parle, à Dieu, qui passe à travers notre vie, à Dieu qui frappe à notre cœur – de temps en temps, nous allons recevoir le message avec joie et nous le suivrons; mais parfois, il atteindra une profondeur dans nos cœurs, l’âme de notre vie et sera la réponse qui va changer nos vies.

Laissons-nous donc écouter les paroles du jour, l’Evangile du jour; écouter la voix de notre conscience, écouter ce que le plus profond de nous-même nous dit de la vie, de la vérité, du réel; et de temps en temps, nous serons la bonne terre qui peut porter des fruits.

Cette parabole, si simple, si évidente, si l’on applique seulement elle, peut être le début d’une nouvelle vie. Amen.

Source : http://www.pravmir.com/three-things-described-parable-sower/

Sur la prière…

La prière est plus puissante que le péché. Le péché détruit les forces physiques et morales de l’homme, mais il ne peut détruire la puissance de la miséricorde et de l’amour de Dieu.

« Dieu est plus fort que les hommes ».I Cor. 1,25. Dieu continue toujours à aimer l’homme, avant, pendant et après le péché.

La prière, en tant que relation entre l’homme et Dieu, nous met en relation avec sa miséricorde qui remet les fautes les plus graves. En soi, la prière est une manifestation de repentir et de retour à Dieu. Dieu est toujours disposé à accueillir ceux qui reviennent à Lui, car il ne désirepas la mort du pécheur, mais il désire qu’il se convertisse et qu’il vive (Ez. 18,23).

 

S’il est vrai que le péché détruit une grande partie de la force que l’homme a acquise par la prière, il ne peut toutefois venir à bout de tout ce que l’homme a obtenu dans la prière. Si,après avoir prié, nous succombons, quel que soit le genre de notre péché, nous conservons toujours en nous un reste de la puissance acquise par la prière. Et cette puissance finit par reprendre le dessus. Après les plus grandes fautes, il reste toujours dans le cœur de l’homme et dans sa conscience un fond de puissance spirituelle, qui s’est formé en lui par la prière offerte à Dieu avec un cœur sincère et une conscience qui refuse le péché.

Par la prière assidue, l’homme acquiert petit à petit un trésor de puissance spirituelle qui finalement parvient, non seulement à annuler tout péché, mais à purifier la conscience du sentiment pénible causé par le péché. La joie de la rémission et du salut vient remplacer l’affliction et la douleur causées par le péché. La prière s’avère être la pleine guérison de l’âme.

Mais cela ne s’accomplit pas en un jour, ni même en une année. C’est au cours de longues années que la prière réalise son œuvre de maturation, lente mais continue, en vue de détruire le désir du péché et de laver progressivement la conscience.

Lorsque la vie de prière est suffisamment mûre, la lumière du salut commence à briller d’une façon intense et inattendue à l’intérieur de l’âme, avec une joie indicible qui s’étend à tout l’être intérieur de l’homme. Cette lumière intérieure, qui n’apparaît que tardivement et qui semble être soudaine, est en réalité l’œuvre de longues années, le fruit de milliers de prières.

Conseils pour la prière par P. Matta el Maskine. Monastère de Saint Macaire le Grand en Egypte.

https://www.luminpdf.com/viewer/nfb6tprjNkCnY27gQ

En quoi est-ce différent?

 

En quoi est-ce différent?

Source:http://www.pravmir.com/what-s-the-difference/  (P. John Breck)

Un petit groupe d’une dizaine de jeunes professionnels de la santé étaient assis autour d’une table, grignotant des biscuits et buvant des boissons gazeuses. Ils étaient tous des protestants « main line » ou des évangéliques. Certains étaient très attachés à la tradition de leur église ; d’autres avaient soif de quelque chose d’autre, ce qui signifiait clairement qu’ils cherchaient quelque chose de plus. Ils nous ont demandé de venir parler de l’Orthodoxie. La plupart d’entre eux n’avaient jamais été à un service de culte orthodoxe, et ils étaient autant curieux qu’accueillants. Dans l’ensemble, l’ambiance était chaleureuse et cordiale.

Ils ont soulevé la question habituelle : «Quelle est la différence entre votre foi et la nôtre, entre les orthodoxes et, disons les baptistes ? » Continuer la lecture de En quoi est-ce différent?

Made to be loved

Fait pour être aimés.  Made to Be Loved

 

Par le Père Michael Nasser (Antiochian Orthodox Christian Diocese of North America).

http://media.wix.com/ugd/eebec8_6eb5664932b748bca02d82daad11ea85.pdf

 

Un sermon peut-il changer votre vie ? Je ne le pensais pas, cependant c’est ce qui m’est arrivé. Le jour où j’ai entendu ce sermon a été le jour à partir duquel j’ai tout vu différemment.

Trois cents campeurs et le personnel du camp étaient rassemblés dans l’église Saint – Ignace du camp de vacances « Antiochian Village » (camp de vacances de l’église orthodoxe rattachée au Patriarcat d’Antioche aux USA. L’auteur précise également ceci : que « Le Village » est un camp d’été orthodoxe en Pennsylvanie occidentale où il passa plusieurs années en tant que conseiller et membre du personnel avant de revenir durant dix ans comme le directeur du camp. Ce camp avait joué un rôle essentiel dans sa croissance en tant qu’être humain, en tant que chrétien orthodoxe, et finalement en tant que prêtre).

J’avais entendu des centaines de sermons auparavant dans ce camp de vacances, et avant que je n’entende ce sermon, j’avais moi-même donné des centaines de sermons. Mais pour moi, ce sermon était différent.Le père Antony Hughes, qui m’aidait au camp depuis deux semaines donnait le sermon ce matin. A ce jour, je n’ai aucun souvenir de ce qu’il avait dit avant ou après, mais je n’oublierai jamais ce qu’il a dit « entre » :

«Dieu ne vous a pas créés pour L’aimer et Le servir. Il vous a créés pour qu’Il puisse vous aimer et vous servir.

 Je me suis entendu répéter ses paroles dans ma tête : «Dieu ne vous a pas créés pour L’aimer et Le servir. Il vous a créés pour qu’Il puisse vous aimer et vous servir ».

Whoo ! Continuer la lecture de Made to be loved