Romains 3:19-26; Matthieu 7:1-8 Samedi de la deuxième semaine après la Pentecôte
Ne jugez pas, afin que vous ne soyez pas jugés (Matthieu 7:1).
Quelle maladie que le bavardage oisif et le fait de juger les autres! Chacun sait que c’est un péché, et pourtant rien n’est plus commun dans nos paroles que le jugement des autres. On dit: « Ne compte pas cela comme un jugement, ô Seigneur », mais on continue à juger jusqu’à la fin. Un autre se justifie, disant que toute personne raisonnable doit avoir une opinion sur ce qui se passe, et dans son bavardage, il essaie d’être froidement raisonnable, mais même une oreille simple ne peut pas ne pas discerner un jugement et une jubilation devant le malheur d’autrui dans ses paroles. En attendant, la sentence du Seigneur pour ce péché est stricte et décisive. Celui qui juge les autres ne sera pas justifié. Que doit-on faire? Comment peut-on éviter le malheur? Un remède décisif contre le jugement des autres consiste en ceci: se considérer comme condamné. Celui qui se sent lui-même condamné n’aura pas le temps de juger les autres. Ses paroles ne seront que « Seigneur, aie pitié! Seigneur, pardonne mes péchés! «
Version française Claude Lopez-Ginisty
d’après
St Theophan the Recluse
Thoughts for each Day of the Year
St Herman of Alaska,
Platina, CA
USA
https://stfeofanzatvornik.blogspot.com/