Parce que les femmes d’aujourd’hui ont perdu cette haute conscience, elles ont commencé à donner naissance à des bébés selon la chair. Nos enfants sont devenus incapables de foi. Le plus souvent, ils ont du mal à croire qu’ils sont à l’image du Dieu éternel. Le plus grand péché de nos jours réside dans le fait que les gens ont sombré dans le désespoir et ne croient plus à la Résurrection. Ils considèrent la mort de l’homme comme sa fin ultime, comme son anéantissement, alors qu’elle doit être considérée comme le moment du changement de notre existence, comme le jour de notre renaissance à la forme de vie la plus élevée, à la plénitude de vie qui appartient à Dieu. . L’Évangile dit avec justesse : Celui qui croit au Fils a la vie éternelle, mais celui qui rejette le Fils ne verra pas la vie. (Jean 3, 36) En vérité, je vous le dis : quiconque entend ma parole et croit à celui qui m’a envoyé a la vie éternelle et ne sera pas jugé, mais il est passé de la mort à la vie. (Jean 5, 24) Je vous le dis en vérité. toi : celui qui obéit à ma parole ne verra jamais la mort. (Jean 8, 51) Et nous pourrions citer bien d’autres expressions de ce genre. J’entends très souvent des gens dire : comment et pourquoi tout cela se produit-il ? Pourquoi la plupart des hommes ont perdu leur capacité de croire ? Cette nouvelle infidélité n’est-elle pas la conséquence du vaste environnement culturel qui nous entoure, et alors ce que dit l’Évangile devient un conte, un rêve inaccessible ? La foi, la capacité de croire ne dépend pas du degré d’éducation de l’homme. Nous constatons en effet qu’aujourd’hui la culture se diffuse largement et la foi s’affaiblit, alors que devrait se produire le contraire. Cela signifie que plus la connaissance humaine est vaste, plus il y a de raisons de reconnaître la grande sagesse de la création du monde. Quelle est donc la racine de l’incrédulité ? Il faut dire avant tout que cette question est en priorité un devoir qui incombe aux père et mère. Si les parents se comportent de manière responsable en ce qui concerne la naissance du nouveau bébé, étant conscients que le nouveau-né peut être effectivement un « fils de l’homme » à l’image du Fils de l’homme, qui est le Christ, alors ils se préparent à cet événement d’une manière particulière, pas comme cela se produit habituellement. Voici un merveilleux exemple : Zacharie et Elisabeth priaient depuis longtemps pour avoir un enfant. Mais que s’est-il passé? Alors un ange du Seigneur apparut à Zacharie, et se tint debout à droite de l’autel des parfums. Lorsque Zacharie le vit, il fut surpris et saisi de peur. Mais l’ange lui dit : « N’aie pas peur, Zacharie ; ta prière a été entendue. Ta femme Elisabeth te donnera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et un d’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance, car il sera grand aux yeux du Seigneur. Il ne boira ni vin ni autre boisson fermentée, et il sera rempli du Saint-Esprit dès le sein de sa mère. Il ramènera une grande partie du peuple d’Israël à l’Éternel, leur Dieu. (Luc, 1, 11-16) Ensuite, nous voyons plus loin que Jean, alors qu’il était encore dans le ventre de sa mère, a reconnu la visite de la Sainte Mère de Dieu et s’est réjoui et sa joie a été ressentie par sa mère. Et elle était remplie d’esprit de prophétie. Un autre exemple est celui de la prophétesse Anna. De la même manière maintenant, si les pères et les mères engendraient des enfants en étant conscients de la grande importance de ce fait, alors leurs enfants seraient remplis du Saint-Esprit dès le moment où ils seraient encore dans le sein de leur mère et alors ils auront la foi en Dieu, le Créateur de toute chose, comme envers leur Père, cette foi viendrait à eux naturellement et aucune science ne pourrait ébranler cette foi, car celui qui naît de l’Esprit est esprit. Ainsi, l’existence de Dieu et Sa proximité avec nous sont une évidence pour une telle âme. Mais l’incrédulité des lettrés et des analphabètes sera aux yeux de ces fils de Dieu comme une simple preuve que ces hommes ne sont pas encore nés d’en haut et c’est pourquoi ils ne croient pas en Dieu, parce qu’ils sont nés seulement en chair. Mais ce qui représente un véritable problème pour l’Église et pour son rôle, c’est comment convaincre les gens qu’ils sont de vrais fils et filles du Père éternel, comment montrer aux gens la possibilité d’une vie après la mort, semblable à la vie du Christ ou à celui des prophètes et des saints. L’Église a le devoir d’apporter au monde la foi en la Résurrection et aussi l’assurance de celle-ci. Toute prétention en faveur d’un autre type d’enseignement moraliste serait alors inutile.